Avez-vous déjà fait l’expérience d’un candidat qui, du jour au lendemain, décide de disparaître pendant votre processus de recrutement, et ce, sans donner de nouvelles ? Si tel est le cas, vous avez été victime de « ghosting » : une pratique qui peut exister à la fois chez les recruteurs comme chez les candidats !
Dans la majeure partie des cas, ce sont les recruteurs qui adoptent ce comportement… Mais l’inverse existe aussi ! Et c’est justement ce dont nous allons vous parler dans cet article. 😊
Du terme ghost, tiré de l’anglais qui signifie littéralement « fantôme », cette expression est utilisée pour qualifier cette fuite soudaine du candidat qui ne daigne alors plus répondre présent aux sollicitations de son recruteur. Cela peut intervenir après les entretiens, pendant les échanges ou même au moment de commencer le poste… En bref, à toutes les étapes du recrutement. Ce dernier ne donne alors plus signe de vie, et part, sans justifications.
Comment éviter ce phénomène, et en connaître les causes pour mieux le combattre ?
Wink décrypte pour vous !
Sachez qu’il s’agit ici d’une des raisons les plus courantes : votre candidat à face à lui de nombreuses sollicitations provenant d’autres entreprises, ce qui lui offre le privilège de choisir (et de « ghoster » par la suite).
Cette explication est notamment valable pour de nombreux secteurs de métier.
Par exemple, le secteur du développement et de la maintenance informatique connaît une croissance fulgurante du nombre de postes à pourvoir. D'ici 2022, on estime même une augmentation de + 100 000 postes à pourvoir. Bien plus que le nombre de profils disponibles. Cela vous donne une bonne idée du nombre de sollicitations accordées à ces profils.
Avoir l'embarras du choix est donc la première raison courante, car le candidat croule sous les demandes et sélectionne, sans justification, une entreprise au profit d’une autre.
Nos tips : 👇
Vous devez toujours partir du principe que votre candidat est également en process avec d’autres entreprises (surtout lorsque c'est un excellent candidat) ! Vous êtes face à d’autres concurrents, certainement plus réactifs que vous. De fait, vous ne pouvez pas vous permettre de trainer en longueur sur la démarche en question (exception faite pour les entreprises à haute réputation, où le candidat sera capable d’attendre plusieurs mois). On estime à 15 jours la durée MAXIMALE pendant laquelle vous devez prendre contact avec lui et le moment où vous devez lui annoncer votre réponse. Évitez également d’enchaîner entretiens sur entretiens avec la même personne, au risque de générer de l’impatience et/ou de l’agacement.
Nos tips : 👇
Pour faciliter votre processus de recrutement, sachez que Wink est en mesure de vous aider : Côté évaluation de vos candidats par exemple, nous nous chargeons d’authentifier les CV, d’effectuer les prises de références et de constituer le dossier administratif afin de vous affranchir de ces étapes, qui, réalisées indépendamment, sont souvent bien plus longues et fastidieuses.
Il se peut que le candidat, durant le processus de recrutement, réalise qu’il est en fait en dissonance avec vous ou votre entreprise et ses valeurs. Une rémunération perçue comme faible, des horaires ou règles rigides, un manque de convivialité certain… Et hop ! Votre candidat s’évapore dans la nature. Selon une étude menée sur plus de 1000 salariés, 59% des personnes placent le bien-être au travail comme étant l’enjeu le plus important à leurs yeux. Sachez que par intuition ou pressentiment, un salarié peut vite disparaître du jour au lendemain s’il estime qu’il n’y a pas « match » entre lui et votre entreprise. Cette cause n’est donc pas à négliger.
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Si vous ne savez pas comment rédiger votre offre d’emploi, Wink peut vous aider à définir clairement vos besoins pour le poste à pourvoir, rédiger, et diffuser vos annonces sur des jobboards appropriés pour vous trouver le candidat idéal: pour en savoir plus, c’est par ici !
Il sera en effet plus facile et moins contraignant pour le candidat de partir sans se justifier. Fournir des explications/justifications pourra paraître laborieux pour ce dernier, qui préfèrera alors disparaître du champ de vision de son recruteur. 26% des candidats ghosteurs éprouveraient une gêne face à leur changement d’avis, ce qui expliquerait le fait qu’ils « ghostent », de façon à éviter toute forme de pénibilité.
Le phénomène de « ghosting » est très largement démocratisé chez les candidats âgés de moins de 35 ans. Il s’agirait donc également d’une tendance générationnelle, apparue en même temps que la digitalisation (notamment avec les réseaux sociaux, applications de rencontres…), et qui a fait émerger ce type de comportements. On le sait, ignorer quelqu’un pour lui dire « non » est malheureusement devenu une attitude courante sur les réseaux. Ici, vous n’avez malheureusement pas énormément de marge de manœuvre et il convient de faire avec !
Nos tips : 👇
A ce stade, il vous reste tout de même plusieurs cartes à jouer :
En résumé, sachez qu’il est tout à fait possible de réduire les risques de « ghosting ». Gardez en tête que vous n’aurez jamais un contrôle total sur les réactions présentes ou futures de vos candidats, et heureusement, car ce dernier n’est pas un robot !
Il est néanmoins en votre pouvoir de minimiser les risques, et pour cela, il sera primordial de soigner toutes les étapes de votre recrutement (de la rédaction de votre offre d’emploi jusqu’à son intégration dans l’entreprise) de façon à « matcher » le plus tôt possible avec ce dernier 😉.
A très bientôt ! 👋
L’équipe Wink